#Jour 20 ...
… être contemplatif de la beauté!
Cher petit carnet intime,
L’épidémie a bouleversé nos vies,
nos rapports à notre “moi” intime et profond.
Le virus et de nouvelles habitudes de vie se sont invités dans notre quotidien.
Ce matin, je buvais mon café à la fenêtre en regardant les nuages,
j’ai pensé à ce merveilleux poème :
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
- Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J’ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L’or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J’aime les nuages… les nuages qui passent…
là-bas… là-bas…
les merveilleux nuages!
Charles Baudelaire, L’Etranger
Petits poèmes en prose, 1869
LOVE,
Bianca.
C’est tout vu,
C’est mouche cousue en mode confinement!